Interviewé par ImmoCaution

Publié par , le 22 février 2015 - ,

Pour promouvoir son produit d’assurance-crédit innovant, ImmoCaution a sélectionné notamment PIM.be et nous a posé ces 7 questions …

1.- Monsieur Deckers ou Monsieur PIM, comment souhaitez-vous que nous vous appelions ?

Oh ! Cela n’a pas d’importance. J’ai même des confrères qui m’appellent amicalement « l’oncle Paul ». Faut croire que, pour certains, mes histoires sont belles…

2.- Le contenu de votre site PIM dépasse largement le cadre d’une vitrine d’agence immobilière : pourquoi ?

J’ai inauguré notre site en 1996 ! Sur l’instigation d’un ami, internaute avant l’heure, qui m’a convaincu de la pertinence de ce nouveau media, quasi inconnu à l’époque.

J’ai voulu mettre en place un site qui m’informe comme j’aurais aimé l’être si je devais me lancer moi-même, en néophyte, dans une aventure immobilière : donc, pas seulement des offres illustrées, mais aussi des informations objectives, des outils, etc.

Mes confrères me taquinaient à l’époque : « encore la tête dans l’informatique et le cyberespace ».

Aujourd’hui, on imagine mal une immobilière sans informatique et sans son propre site web…

3.- Et votre forum ?

Vous connaissez l’adage « nul n’est censé ignorer la loi » ?

Faut-il en déduire que nos ± 6.000 membres actuels sont des ignorants ?…

S’il y a déjà près de 83.000 messages postés, c’est tout de même que notre « forum de l’immobilier résidentiel » répond à un réel besoin : celui de s’informer et de comprendre, pour agir en connaissance de cause.

Car on a beau légiférer de plus en plus pour tenter de (sur)protéger le consommateur, il faut se rendre à l’évidence : les lois, avec  leurs couches de régionalisation qui n’arrangent rien, deviennent totalement indigestes.

Le forum de PIM.be, c’est le bicarbonate de soude de la législation immobilière. Il vous aide à la digérer…

4.- Imaginez que vous soyez autorisé à faire un amendement à la loi sur les baux de résidence principale, quel serait-il ?

Tant les locataires que les bailleurs s’imaginent trop souvent être plus à l’abri dans un bail de 3 ans que dans un bail de 9 ans. C’est oublier que, sauf stipulation contraire dans le dit bail de courte durée, ils sont tenus jusqu’à l’échéance, sans possibilité de résiliation anticipée, alors que cela existe  dans les baux de 9 ans.

Autrement dit, un bail de 9 ans protège mieux les parties que celui de courte durée.

Il faudrait donc prévoir, légalement, les mêmes possibilités de résiliation, pour les deux parties, dans les baux de courte durée que dans les baux de 9 ans.

5.- Quels conseils donneriez-vous à un candidat locataire en recherche d’un nouveau bien à louer et qui l’aiderait à conclure plus facilement ?

Les outils et sites actuels facilitent grandement la recherche. La vraie difficulté commence lorsqu’on a trouvé le bien recherché : c’est à ce moment-là qu’il faut tenter de transformer le « j’ai trouvé » en « j’ai loué ».

Les lois de l’offre et de la demande sont cruelles : s’il y a plusieurs amateurs pour le même bien, il faut arriver à se « vendre soi-même » au bailleur.

Et celui-ci, sans rentrer dans des considérations de discrimination, prendra attitude sur base du profil présenté, étayé par des documents probants.

Que le candidat-locataire ne soit pas pris au dépourvu : que son dossier « crédibilité » soit prêt !

6.- Pourquoi proposez-vous sur votre site l’assurance caution de la garantie locative ImmoCaution ?

Vous faites les questions et les réponses, vous ?

C’est justement à cause de ce que je viens de vous expliquer : pour permettre au locataire de présenter un gros argument dans son « dossier crédibilité » : en produisant, le cas échéant, le pré-accord de couverture ImmoCaution (par le module gratuit online « réservation »),  il a réussi le test de l’analyse-crédit et il montre au bailleur sa solvabilité présumée.

Ce qui résout, dans le chef du bailleur, sa principale crainte, dans cette loterie du choix du locataire : ce candidat pourra, a priori, payer son loyer !

7.- Quels conseils donnez-vous à un bailleur lorsqu’il y a un départ de litige avec son locataire ?

Ne pas mélanger l’affectif et le droit. Garder son calme.

Et ne pas oublier : si un tiers (juge ou arbitre) devait trancher ce différend naissant, que déciderait-il, au vu des pièces du dossier ?

Il faut donc d’abord, avant de « s’agiter », déterminer les droits et obligations de chaque partie : se référer à la loi, au contrat, à la jurisprudence, aux écrits existants, à l’expérience d’autrui (suivez mon regard vers notre forum).

Mettre les pendules à l’heure. Et ensuite, chacun connaissant l’heure qu’il est, éventuellement négocier un changement d’heure. Et acter par un écrit l’accord pris, signé par toutes les parties.

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